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Mythologie du monde à travers les ages  
 
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Introduction

Dieux et Déesses

Heros

Monstres demons et créatures

Personnages en tout genre

 

Introduction

L'univers était découpé en Neuf Mondes:

Au niveau le plus haut
Asgard, maison des Ases
Vanaheim, maison du Vanes
Alfheim, le domaine des Alfes clairs

Au niveau intermédiaire
Midgard, le Monde du Milieu, terre des hommes
Jotunheim, le domaine des Géants
Nidavellir, le domaine des Nains
Svartalfheim, domaine des Alfes sombres.

Au niveau le plus bas
Niflheim (ou Hel et Helheim), le monde de la glace
Muspell (ou Muspellheim), le monde du feu.

Yggdrasil
L'arbre Yggdrasil, frêne toujours vert, se dressait au-dessus des Neuf Mondes et les tenait fermement entre eux. Quatre cerfs grignotaient ses feuilles et les abeilles utilisaient la douce rosée qui dégouttait de ses feuilles pour faire du miel.
Il avait trois énormes racines. Chaque racine plongeait dans un des niveaux inférieurs.

 

 

 


Odin (ou Óðinn, ou encore Odhinn en vieux norrois, ou Jolnir, ou Wotan en langue germanique)

Il accueille les âmes de la moitié des guerriers morts au combat, Freyja accueillant la seconde moitié. Ceux-ci combattent entre eux le jour pour se préparer au Ragnarök. La nuit ils sont conviés au Banquet d'Odin.
Il est aussi dieu de la sagesse et de l'inspiration poétique. Il est aussi un guerrier. Il est dieu de la rage, dieu de la ruse, dieu de la victoire.
C'est un dieu sage, courageux et généreux, mais aussi sombre, fourbe, sévère et craint.


Odin possède de nombreuses hypostases dont certaines n'ont peut-être pas encore été identifiées.

Il était réputé avoir mille surnoms. Citons notamment :

Alfadir (le père de tout),
Bolverk (fauteur de malheur),
Har (très haut),
Harbard (barbe grise),
Jafnhar (également haut),
Thidi (le troisième),
Vegtam (familier des chemins).

Source Wilkipédia

Odin est souvent représenté sur un cheval a 8 pattes. Ses armes son l'épée ou la lance.

Comment parler de heros sans parler de l'immortel Siegried, c'est pourquoi je post ici le fameux drame de Richard Wagner en trois actes qui retrace ce qui es surement l'histoire la plus populaire de la mythologie nordique :



Dans la caverne de Mime, Sieglinde est morte en mettant au monde son fils Siefried. Le nain a pris l'enfant sous sa protection.

Acte 1
Une grotte dans une forêt et dans cette grotte une forge, Mime est assis devant son enclume, s'appliquant à forger un glaive, que Siegfried lui a demandé. Mais, c'est peine inutile, car en jouant, le gamin a détruit la meilleure arme que le nain ait jamais construit. Si Mime pouvait réussir à ressouder les débris de "Presse", sa "peine aurait un bon salaire", car il pourrait s'emparer de l'anneau d'Albéric, après que Siegfried aurait tué Fafner qui, sous la forme d'un dragon gigantesque, surveille et garde le trésor. Il a remis la lame sur l'enclume et la bat du marteau, dans l'attitude d'un profond découragement. En coup de vent, Siegfried entre dans la forge ; il tient en laisse un grand ours et la lance, avec une folle ardeur, contre Mime ; mais lorsque le nain lui a montré l'épée promise, il chasse la bête. En riant, Siegfried lui dit qu'il a capturé l'ours, pour forcer Mime à hâter son travail. Le jeune homme essaye la lame, puis frappe le glaive contre l'enclume ; il vole en éclats. Furieux, il demande au nain, si arme pareille lui permettra de combattre les géants, dont Mime lui a si souvent parlé. Le ton larmoyant, Mime reproche à son fils adoptif sa noire ingratitude : n'a-t-il pas recueilli Siegfried, "poupon vagissant, chétif vermisseau" ne l'a-t-il pas nourri ? ne lui a-t-il pas forgé ce beau cor ? n'a-t-il pas peiné pour lui tandis que le jeune homme s'en allait à l'aventure ? Siegfried se tourne vers Mime et, d'un oeil calme, cherche à lui lire dans les yeux. Le jeune héros ne lui cache pas son aversion et termine son discours en disant : "Dès le jour, je te fuis dans le bois solitaire, pourquoi, le soir, retourné-je au logis ?... Qui me fait, malgré moi, regagner la maison ? Peux-tu m'en donner la raison ?" Par mille détours, il essaye d'apprendre qui était sa mère, mais d'autre part, Mime ne peut être son père, car "d'un crapaud, on ne peut naître une truite !" Mime tente de se dérober, ment même, mais Siegfried le menace de mâle mort, s'il ne lui dit pas toute la vérité. Acculé, Mime raconte : il y a des années, il trouva dans la forêt une femme qui se mourrait. Transportée dans la caverne du nain, elle donna la vie à un fils, qu'elle nomma Siegfried. Le jeune homme veut savoir le nom de ses parents et le nain lui répond que sa mère s'appelait Sieglinde, mais il évite de lui révéler le nom de son père. Sauvage, Siegfried demande des preuves ; Mime produit les débris de "Presse", que Sieglinde lui confia. Siegfried exige que Mime se mette au travail sur-le-champ pour refaire la lame du glaive paternel, qui seul convient au bras du héros ; car il veut son glaive aujourd'hui même pour partir au loin et ne jamais revenir. Excité par ses propres paroles, Siegfried s'élance dans la forêt, mais Mime est au désespoir ; il se sent incapable de faire ce que son protégé exige de lui.

Cependant, le nain ne reste pas longtemps seul dans sa forge. Entre un homme grand et fort. Il se nomme "Voyageur" (Wotan) et ne réagit pas, lorsque Mime lui dit de poursuivre son chemin et de s'adresser ailleurs. "Voyageur" propose un pari à Mime : le nain posera trois questions et si "Voyageur" ne peut répondre, il payera de sa tête. Mime accepte dans l'espoir de se débarrasser de l'importun ; lui-même engage sa propre demeure ; le nain pose donc la première question : "Quelle race habite au sein de la terre profonde ?" "Voyageur" répond en racontant l'histoire des Nibelungen et en expliquant, comment Albéric acquit ses trésors. Passant à la deuxième question, Mime demande : "Quelle race vit sur le dos rugueux de la terre ?" La réponse ne fait pas attendre ; ""Voyageur" parle des géants Fasolt et Fafner et ajoute que, sous forme d'un dragon, ce dernier garde le trésor. Il reste une dernière chance à Mime : "Quelle race vit sur les sommets où planent les nuages ?" Mais la science de "Voyageur" n'est pas courte. Ni les dieux, ni leur demeure le "Wahlalla" n'ont de secrets pour lui ; il sait que Wotan s'est taillé sa lance dans le bois du frêne qui soutient l'univers, et que par là il domine la terre, les Nibelungen et les géants. Une seconde fois, Mime prie le visiteur de partir, mais celui-ci ne semble pas avoir entendu ; il reste au contraire, car il veut puisque telle est la coutume, poser trois questions lui aussi. Quoique tout en Mime indique qu'il a reconnu Wotan, il se déclare prêt dans l'espoir de sauver sa tête. "Voyageur" demande donc : "Quelle est cette race héroïque, à qui Wotan semble cruel, bien qu'il l'aime pourtant d'un amour paternel ?" Mime reconnaît bien les Wälsoungs. , Siegmound et Sieglinde, ainsi que le fils de ces derniers "Siegfried". "Voyageur" passe à la deuxième question : "Le nain rusé, dont Siegfried est l'élève, contre Fafner voudrait tourner son glaive. Conquis par l'héroïque enfant, l'anneau magique appartiendrait au gnome. Quel fer doit brandir le jeune homme, pour que son bras soit triomphant ?" Se frottant les mains d'un air satisfait, Mime contemple le passé, le présent et l'avenir : Wotan enfonça le glaive "Presse" dans le "coeur" du frêne qui soutient la demeure de Hunding ; Siegmund acquit l'arme mais la lance de Wotan la brisa ; un "subtil forgeron" en conserve les débris et un jour Siegfried vaincra le dragon. Mais la joie de Mime s'évanouit à la troisième question de "Voyageur" : "Qui refera cette épée en morceaux ?" Cette fois le "subtil forgeron" regrette que tout son art est impuissant, mais digne et calme, Wotan le renseigne : "Qui n'a jamais connu la peur, seul peut forger "Presse" et il ajoute : "Ta tête de nain désormais m'appartient", puisque "Voyageur" a gagné son pari. Wotan part, abandonnant Mime, anéanti, dans sa forge.

Mime, le regard fixe et droit devant lui, contemple la forêt vivement éclairée ; soudain il est secoué par un tremblement convulsif ; il lui semble que le dragon Fafner sort de la forêt et attaque. Mais c'est Siegfried qui entre dans la forge, en exigeant son glaive sur-le-champ. Mime peut, tout au plus répéter la réponse que "Voyageur" donna lui-même à dernière question qu'il posa au nain. Néanmoins, se remettant graduellement de son émotion, il se rend compte qu'une chance lui reste, une seule ; donner à Siegfried l'expérience de la peur. C'est pourquoi, il aura recours au mensonge. Il raconte donc au jeune homme q'avant de mourir, Sieglinde lui avait fait promettre de ne jamais laisser partir Siegfried, avant qu'il n'ait appris à connaître l'angoisse. N'a-t-il pas jamais tremblé en écoutant les voix mystérieuses de la forêt nocturne ? Non, mais il voudrait apprendre à frémir. Mime sera de bon conseil car il sait que Fafner pourra inspirer l'horreur qu'il faut. Siegfried se rendra donc au gîte du dragon, mais auparavant il lui faut son glaive. Cette fois, Mime avoue son impuissance ; Siegfried lui-même réparera l'arme. Déjà il a fait prendre le feu, qui brille du plus vif éclat, et Mime réfléchi : si Fafner lui inspire de la terreur, Siegfried ne pourra ravir l'anneau pour lui, Mime, mais si ce terrible jeune homme ne se laisse pas effrayer... "Comment sauver ma tête ?..." Siegfried, tirant le soufflet pour activer le feu, chante : "Presse, Presse, oh glaive en débris...", et fait fondre ce qui reste de l'arme. Entre-temps, Mime se demande ce qu'il doit faire ; Siegfried vaincra le dragon, il n'y a pas de doute ; comment le nain récupérera-t-il l'anneau ? Seule la ruse peut le sauver : il donnera un soporifique au vainqueur épuisé par l'effort, et le tuera immédiatement après, à l'aide de son propre glaive. Siegfried forge son arme en chantant : "Frappe, marteau, sans relâche et sans trêve", et Mime prépare le soporifique, se réjouissant à la pensée que très bientôt il dominera le monde entier. Mais soudain, Siegfried, du tranchant de son glaive, frappe l'enclume et la fend de hait en bas, et Mime, qui s'est hissé sur un escabeau, tombe à terre.
Acte 2
Dans la forêt profonde, tout près de l'antre de Fafner, le nain Albéric, maître de Nibelungen, monte la garde. Dans la laiteuse lumière de la lune, un cavalier s'approche ; serait-ce le héros si longtemps attendu qui arrive ne fin pour vaincre Fafner ? C'est "Voyageur" et Albéric reconnaît Wotan ; Il recule d'abord avec effroi, mais tout aussitôt il éclate en imprécations furieuses : le dieu veut sans doute s'emparer de l'anneau une seconde fois ! Mais que Wotan le sache bien : s'il ne respecte pas le contrat, la fin des dieux est proche ; et si le nain acquiert le trésor, il s'emparera du Wahlalla et dominera le monde. Calme et serein, Wotan affirme : "Déjà Mime est en route, conduisant un héros qui abattra Fafner. Deux Nibelungen convoitent le trésor, peut-être le dragon va-t-il de bonne grâce de son or faire abandon" si Albéric lui dit le danger qui le menace. Ironique, Wotan Réveille le dragon. Le nain propose que le monstre lui cède l'anneau, pour que Mime lui-même affronte et batte le héros qui s'approche. Fafner refuse. De plus en plus sarcastique, Wotan conseille à Albéric de composer avec Mime, puis s'en va, couvert d'injures par le Nibelung. Ce dernier se glisse dans la fente d'un rocher. Aube. Mime et Siegfried arrivent près de l'antre.

Siegfried désire toujours connaître la peur et Mime fait un dernier effort pour le contenter : il décrit le dragon. Sa gueule est un gouffre, sa bave, fétide et venimeuse; sa queue écrase tout ce qu'elle touche. Mais le jeune héros reste impassible et demande, si le monstre a un coeur. Oui, il en a un. Siegfried le frappera donc à cet endroit. D'un geste énergique, il enjoint au nain de partir. Satisfait, il s'étend sous un tilleul, rêve de son père et à sa mère, puis écoute le gazouillis de la forêt. Le chant d'un oiseau le frappe soudain ; il lui rappelle qu'un jour Mime prétendit, que l'homme peut comprendre la pensée et le langage de la gent ailée. Il coupe un roseau qu'il taille en forme de chalumeau rustique, et essaye d'imiter le piaillement des oiseaux, mais ne réussit pas. Il jette le chalumeau, prend le cor qui pend à sa ceinture et l'embouche. Les notes qu'il tire de l'instrument, le réconfortent, mais elles font sortir le monstre. Ouvrant sa gueule gigantesque et frappant le sol de sa queue lourde et sans fin, il menace le jeune homme. Mais sans l'ombre d'une crainte, Siegfried attaque et, après une lutte acharnée, plonge son glaive dans le coeur de la bête. D'une vois mourante, Fafner confesse que, pour posséder seul le trésor, il a tué Fasolt, son propre frère. Il avertit Siegfried : "...celui qui guida tes pas, médite déjà ton trépas !" Le héros arrache le glaive de la poitrine du monstre et trempe les doigts dans le sang du dragon ; il lui brûle la main. Il la retire vivement et, sans y prendre garde, la porte à la bouche. Il aperçoit soudain qu'il comprend le langage des oiseaux. L'un des animaux l'avertit : le trésor des Nibelungen lui appartient une fois pour toutes, ainsi que le chaperon magique et l'anneau. Siegfried remercie l'oiseau et descend dans l'antre de Fafner.

Mime et Albéric paraissent et discutent la possession du trésor. Albéric argumente, qu'il a volé l'or et forgé l'anneau. Mime y oppose, qu'il a fabriqué le chaperon magique et élevé Siegfried. Il est cependant prêt à partager, mais son frère refuse. Les deux Nibelungen sont profondément déçus en voyant revenir Siegfried portant l'anneau et le chaperon magique. Néanmoins, Mime espère toujours qu'il pourra grâce au soporifique s'approprier le trésor. Les deux nains se dissimulent de nouveau et, de leur cachette, écoutent Siegfried, qui se demande quelle sera l'utilité du chaperon et de l'anneau. Mais voici le gazouillis qui reprend et la voix de l'oiseau : "Que Siegfried se garde de Mime, le traître." Et voici le nain en personne. Le sang du dragon confère à Siegfried le don de lire les pensées secrètes du Nibelung. Il apprend ainsi que Mime espère, qu'il pourra décider le jeune homme à boire le soporifique. La trahison à tôt fait de trouver sa récompense ; d'un coup de glaive, Siegfried abat Mime. Il jette le cadavre dans l'antre, roule la charogne du dragon devant l'entrée et s'étend sous le tilleul. La solitude lui pèse et il demande à l'oiseau, où il pourrait trouver une compagne digne de lui. Le petit animal lui raconte l'histoire de Brünnhilde qui, plongée dans un profond sommeil, attend son libérateur, mais seul un héros sans peur pourra traverser le cercle de feu protégeant la noble créature. Plein d'enthousiasme, Siegfried se redresse et d'un pas alerte s'élance à la suite de l'oiseau, qui le mène vers Brünnhilde.
Acte 3
Au pied du roc des Walkyries, vit depuis toujours, Erda, la divine prophétesse éternellement plongée dans un "sommeil qui songe un rêve séculaire...elle qui connaît tout...". Wotan -Voyageur, désirant la consulter, réveille la Wala. Le dieu lui apprend la désobéissance de Brünnhilde et le châtiment qu'il lui infligea. Erda reproche à Wotan d'être lui-même la cause de tout le mal : "Tu la fis courageuse, et puis son courage ; tu voulus qu'elle agisse, et la blâmes d'agir ; Protecteur du droit, par nature, tu blesses la justice et te montres parjures." Mais Wotan insiste : Erda ne peut-elle le délivrer des soucis qui l'accablent depuis qu'elle lui a prédit la fin des dieux ? Elle refuse de répondre. Wotan lui communique alors ce qu'il a décidé : le Walsoung (Siegfried) lui succédera, car la malédiction d'Albéric ne peut toucher celui qui ignore peur et envie.

Erda s'est endormie. Siegfried approche de "Voyageur". Il est en conversation très animée avec l'oiseau qui le conduit. "Voyageur" lui demande où il va. Siegfried répond qu'il cherche le rocher sur lequel sommeille une femme, protégée par un cercle de feu. Il ajoute que l'oiseau est son conseiller depuis que, grâce au sang du dragon, il comprend le langage des animaux et il raconte comment à l'aide de son glaive, il abattit ce monstre. Lorsque "Voyageur" lui demande qui a forgé cette arme, il répond : "Eh ! Que puis-je répondre ? Ce que je sais très bien, c'est que l'acier n'aurait servi de rien si je n'avais pu le refondre." Mais Siegfried désire poursuivre sa route ; le vieillard pourrait-il lui indiquer où se trouve ce qu'il cherche ? Cette fois "Voyageur" l'empêche d'avancer : par sa puissante volonté, la femme a été condamnée au sommeil, celui qui la réveillerait détruirait la puissance du vieillard. Siegfried menace, "Voyageur" pusse sa lance et avertit : "Ce fer que tu brandis, je l'ai brisé jadis. Prends garde qu'il n'éclate au contact de ma lance !" A ce signe, Siegfried reconnaît l'ennemi de son père. D'un coup sec, il brise la lance de Wotan qui s'avoue vaincu et disparaît dans les ténèbres. Dans le lointain, Siegfried aperçoit le feu qu'il cherchait et, embouchant son cor, il bondit en avant.

Le point de vue change et la mise en scène reproduit exactement le décor de la dernière scène de l'acte final de la Walkyrie. Brünnhilde dort, couchée dans son armure complète de Walkyrie, le casque au front, la cuirasse autour des reins et le corps abrité par un large bouclier. Siegfried aperçoit tout d'abord Grane, le destrier de Brünnhilde, gisant dans un sommeil profond, puis il remarque la forme étendue sous un bouclier. Avec prudence, il soulève la visière du casque, ouvre de la pointe de son glaive cette armure et constate que la forme endormie est une femme gracieuse. En proie à l'émotion la plus profonde, il contemple la Walkyrie ; il a apprit enfin à connaître la peur. Il veut réveiller la femme endormie, mais ne réussit pas. Finalement, il s'affaisse comme mourrant, sur elle et les yeux fermés, il scelle sa bouche aux lèvres de Brünnhilde. Elle ouvre les yeux. Solennelle, la femme salue le soleil, loue les dieux parce que son repos a pris fin, et ensemble ils font l'éloge de Sieglinde, qui donna la vie au sauveur. Brünnhilde avoue que Siegfried lui était cher, avant même qu'il ne naquît et, timide, l'homme lui demande si elle est sa mère. Non, elle n'est pas sa mère, mais son amour, elle s'est identifiée à Siegfried, le jour où, pour la seule et unique fois, elle fut désobéissante à Wotan, son père. Siegfried ne saisit pas le sens de ces mots, il sent seulement que le feu qui protégeait Brünnhilde à présent consume son coeur et il supplie : "O ! femme, apaise mon ardeur, éteins ce terrible incendie." La passion de Siegfried effraye Brünnhilde ; elle se sent faible et humiliée, car son armure lui a été enlevée et elle-même a perdu ses qualités divines. L'homme implore en vain : "Vierge divine, éveille-toi ! Brünnhilde, viens et sois ma femme !" En elle, la honte et la peur s'allient pour lutter contre son amour naissant. Ses sentiments sont toujours ceux d'une mère qui se sacrifie : "Vierge immortelle, Vierge éternelle, c'est toi que mon désir élut, de tout temps, je me suis vouée à ton salut !" et, tendre, elle ajoute : " O Siegfried, force et splendeur de la terre...ne brise pas la femme qui 'est chère !" Tantôt avec ardeur, tantôt avec tendresse, Siegfried insiste longtemps avant que Brünnhilde ne se décide à dire adieu, et de tout coeur, à tout ce qui la rattache au divin. Mais pleine d'effroi devant sa propre décision, elle avertit : "...ne redoutes-tu pas les transports de la vierge furieuse ?" Au contraire, Siegfried triomphe : "La peur...que grâce à toi j'avais enfin comprise, la peur, je crois de nouveau désapprise." Lorsque remplie d'enthousiasme, Brünnhilde a lancé : "...L'âme joyeuse et le coeur sans effroi, je me perds avec toi !", et qu'elle a évoqué même la perte des dieux, car dorénavant seul Siegfried sera son éternité, l'union de l'homme et de la femme est consommée : "Vivre à jamais pour lui / pour toi, vivre et mourir !"
Vierges guerrières et servantes d'Odin. Elles conduisaient les guerriers morts au combat au Walhalla . Les Valkyries, envoyées d'Odin, étaient les vierges guerrières qui accompagnaient Odin dans la Chasse Sauvage à la quête de héros morts au combat. Leur mission était de sélectionner les Einherjars pour les amener au Walhalla en vue du Ragnarok. Elles chevauchaient de superbes étalons nacrés qui étaient la personnification des nuages. Leur crinière mouillée répandait une rosée fertile sur terre et parfois ces chevaux emmenés leurs cavalières sur la mer où elles appelaient les marins pour qu'ils viennent les rejoindre.



Cependant cette version idyllique des Valkyries ne doit pas cacher leurs origines sanguinaires qui les présentent comme des créatures redoutables ivres de tueries et de carnages telles des amazones sauvages ou des déesses sanguinaires qui avaient plaisir à s'enivrer de la vision des membres arrachés et des blessures gorgées de sang. Et ces terribles vierges tuaient parfois elles-mêmes les guerriers afin de pouvoir les choyer au Walhalla !
Là, elles se présentaient comme des gracieuses vierges aux longs cheveux blonds coiffés en chignon. Elles étaient vêtues de larges et amples robes de cérémonies pour servir la viande et l'hydromel aux guerriers fatigués. Outre leur quête de guerriers, elles étaient aussi les messagères d'Odin et sur leurs chevaux ailés (ou parfois des cygnes, voire des dragons ailés)elles parcouraient les cieux, armées de lances et de casques , en armure; sur leurs traces se formaient parfois d'étranges lueurs, les "lueurs Nordiques", en fait, les aurores boréale

Aegir (ou Aege) était le dieu de l'océan à la force puissante et menaçante; il pouvait être bienveillant ou maléfique selon le cas.
Il était représenté sous la forme d'un très vieil homme aux cheveux blancs et aux doigts crochus.

Sa longue barbe blanche peut être vue comme de l’écume quand la mer se brise sur les rochers mais l’écume fait aussi penser à la mousse de la bière, c’est pour cela qu’il était aussi appelé "le brasseur".

Il avait épousé Ran. Ils eurent neuf jolies filles qui apparaissent comme l’écume sur le sommet des vagues. Leurs noms qui signifient tous "vague". Ils habitaient un palais sous-marin d'où le couple dirigeait les vagues tourbillonnantes par l'intermédiaire de leurs filles.

Les marins appréhendaient et vénéraient Aegir et lui faisaient des offrandes en or car Aegir pouvait prendre ou détruire les navires, leurs cargaisons et même leurs équipages.

Les Saxons sacrifiaient des animaux et même des esclaves à Aegir en les noyant. Ils croyaient ainsi rendre plus sûre la traversée de la mer. L’océan était aussi appelé le sang d’Ymir à partir de qui furent créés la terre, le ciel et l’océan.

 

1 Un jour, Thor lui demanda de brasser de la bière, mais Aesir refusa sous le fallacieux prétexte de manquer de chaudron. Alors Thor récupéra le prodigieux chaudron d'Hymir, qui était immense et Aegir ragea de devoir brasser autant de bière.

2 Un autre jour, Aegir quitta son île d'Hlésey (Hlér) pour rendre visite aux Ases qui lui préparèrent une réception fantastique où se mêlaient à la fois l'illusion et la connaissance
Dans la grande salle d'Asgard étaient accrochées des épées si brillantes que les torches étaient inutiles. Aegir fut instruit sur la mort du Géant Thiazi, sur les runes, sur la nature de l'or, sur la poésie et sur la lutte perpétuelle des Ases contre leurs ennemis.

Bientot